Par Guy Rey.

Cette opération de coulage de nouveaux macarons pour la Pacific 231 G 558, s’est déroulée au lycée des métiers, Jean-Baptiste Colbert le mercredi 7 mai 2014.

Après avoir chargé appareil photos et caméra, Philippe Caron et moi-même partions effectuer un reportage au lycée Colbert de Petit-Quevilly.  Pourquoi ?

Il y a de cela quelques mois, nous nous sommes fait dérober le macaron SNCF de la porte de boîte à fumée de notre locomotive. Cet objet étant devenu introuvable (sauf chez celui qui nous l’avait dérobé), il nous a fallu envisager de le faire fabriquer. Pour cela nous devions trouver un « frère » pour servir de modèle. Après de longues recherches, nous avons appris que la ville de Sotteville-lès-Rouen possédait cet objet et, grâce à la bonne volonté de monsieur Pierre Bourguignon, maire de la ville, nous avons pu emprunter le macaron. Il ne nous restait plus qu’à trouver la fonderie capable de réaliser la nouvelle pièce. Sachant que le lycée Colbert possédait une section fonderie, je décidai de tenter ma chance. Je pris alors contact avec M Gallo, chef des travaux, qui me reçut rapidement. L’accueil fut très sympathique et mon projet l’intéressa tant qu’il me proposa de réaliser deux exemplaires du macaron. L’affaire fut vite conclue. Quelques semaines plus tard, les moules étant réalisés, j’étais avisé que la coulée se déroulerait le mercredi 7 mai.

Ce jour-là, les cinq acteurs, à savoir M Déhays le professeur, Kévin, Maximilien, Victor et Tommy, les élèves, se sont mis au travail devant nos yeux ébaubis. Croyez bien que nous n’avons rien manqué de ce travail de fonderie que nous découvrions pour la première fois. Il est utile de préciser que les moules sont en sable (silice) aggloméré avec une résine spéciale et que le métal est fondu dans un creuset porté à 1250°. Quand tout fut refroidi, nous avons eu le plaisir d’assister au démoulage et de découvrir deux magnifiques macarons sans aucun défaut…chapeau!

Il était 13h00 quand nous quittâmes le lycée Colbert, très heureux d’avoir assisté au coulage de notre futur macaron SNCF. Un grand merci au responsable de l’établissement, au professeur et à ses élèves et, bien évidemment, à monsieur Bourguignon.   

Bien sûr, il reste encore du travail avant un montage sur la Princesse, à savoir, la coupe des carottes de coulage, l’ébarbage, le polissage et le percement des trous de fixation.

Voici la vidéo de cette opération.